Depuis maintenant trois mois, le marché de l’occasion fait triste mine à cause de l’incertitude du marché.

Incertitude politique

Face aux signaux contradictoires de la part des pouvoirs publics concernant la mobilité, les automobilistes font preuves de plus en plus de patience.

Quel type de carburant choisir ?

Les consommateurs ne savent plus que choisir avec l’évolution de la législation, comme avec le PLF 2018, des aides ou encore de l’écologie et de sa prise en compte.
Ils hésitent donc entre l’électrique et le thermique, mais aussi entre l’essence et le diesel.

L’achat d’automobile n’a jamais été aussi compliqué, du moins pour le marché de l’occasion, car le marché du neuf se porte très bien depuis 2017.
Toutefois l’incertitude en matière de mobilité touche fortement le marché des voitures d’occasion. En 2017 ce dernier représentait 5,7 millions de voitures vendus, le double du neuf, mais qui a énormément baissé en ce début d’année.

Quels sont les automobilistes concernés ?

La réponse ici est plus simple : tout le monde ! Peu importe la tranche d’âge ou la typologie du véhicule désiré, le marché est attentiste. C’est le diesel qui est le plus touché, mais cela ne change pas avec les ventes de véhicules neufs où l’on assiste également un rééquilibrage entre les autos fonctionnant à l’essence et celles au diesel.

Surveiller l’évolution des prix

Depuis sa genèse en 1927 grâce à l’esprit visionnaire de Paul Rousseau, la cote Argus trône en tant qu’outil d’estimation monnayé pour les véhicules. Aussi bien les particuliers que les professionnels du secteur automobile (tels que les garagistes, les concessionnaires ou encore les compagnies d’assurance) se tournent vers cette évaluation incontournable.

Sous ses airs de référence, la Cote Argus bâtit une ligne de dépréciation sur mesure pour chaque catégorie de véhicule, en émanant du prix flambant neuf, pour ainsi guider les transactions de rachat orchestrées par des experts. Ainsi, en périodes où les prix s’envolent de manière vertigineuse, comme un bond de 30% en un souffle de deux années, la nécessité d’une mise à jour de cette cote se fait impérative.

Dans l’arsenal des techniques utilisées pour jauger la valeur de votre précieux moyen de transport, on en recense trois principales :

• L’usage de votre numéro d’immatriculation, une donnée singulière liée à votre voiture.
• La détermination basée sur le modèle précis du véhicule en question, ébauchant ainsi son identité.
• L’exploitation de l’information inscrite sur la carte grise, ultime pièce d’identité automobile.

Suite à cette phase de calcul, deux estimations distinctes se profilent :

Tout d’abord, le « cours argus moyen », exposant la somme moyenne attendue pour un modèle ayant pris la route la même année, dans un état standard, incluant un kilométrage évalué en concordance avec son temps d’existence.

En parallèle, la « cote argus personnalisée » – un raffinement de l’estimation – dévoile la valeur du véhicule sous l’angle de ses attributs inhérents (tels que le modèle et la date de mise en circulation), tout en se penchant sur les spécificités engendrées par son usage (kilométrage parcouru, niveau d’usure…).